Le nom de Paray-le-Monial, venant sans doute du latin médiéval paredum (pente) et monacus (moine), définit bien cette ville bourguignonne. À la fin du X^e siècle, Lambert, comte de Chalon, y fit bâtir un premier monastère et son église. La basilique actuelle, qui a succédé à ces édifices primitifs, fut édifiée aux XI^e et XII^e siècles. Elle est l’un des monuments les mieux conservés de l’architecture clunisienne en Bourgogne. La nef est composée de trois travées, surplombées de trois arcatures ...

Lisieux est la deuxième ville de pèlerinage de France après Lourdes. Sa basilique de style romano-byzantin, dont l’architecture fut inspirée par celle du Sacré-Cœur de Montmartre, peut recevoir 2 500 fidèles. Pourtant, en 1925, l’idée d’ériger un sanctuaire en l’honneur de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, qui venait d’être canonisée, rencontra bien des critiques : certains opposants à ce projet prétendaient que la dévotion envers la sainte s’estomperait rapidement. Encouragés par le pape Pie...

Le sanctuaire des Saintes-Maries-de-la-Mer, qui s’élève près de l’embouchure du Petit-Rhône, en Camargue, a l’allure d’une véritable forteresse : sa construction commença au IX^e siècle, alors que les Vikings et les Sarrasins sévissaient dans la région. Le clocher-donjon renferme une chapelle haute, qui fut probablement une salle du corps de garde et le toit, entouré d’un chemin de ronde, servait de tour de guet.

C’est en 1448, sous le règne du roi René, que les reliques attribuées aux Saintes...

Le sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray, qui accueille environ 350 000 visiteurs par an, est le lieu du plus important pèlerinage de Bretagne. « Mort ou vivant, à Sainte-Anne une fois doit aller tout Breton », proclame un dicton. Et les Bretons viennent volontiers y vénérer la mère de la Vierge Marie, choisissant l’événement qui leur convient : les pèlerinages des célibataires, des mères de famille, des couples en désir d’enfant, et surtout le grand pardon du 26 juillet, fête de sainte Anne.

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