Le village d’Ars, situé au cœur de la région de la Dombes, doit sa notoriété au curé qui vint s’y installer en 1818 : Jean-Marie Vianney, appelé « curé d’Ars ». Il allait y rester 41 ans. C’est donc avec émotion que le visiteur pourra se recueillir dans l’ancienne église, d’époque romane, qui n’a quasiment pas changé depuis la mort de ce saint prêtre. On y voit la chaire où il prêchait, le confessionnal où il recevait les fidèles pendant parfois 17 heures par jour, ainsi que les chapelles latérales, dont celle de sainte Philomène où sont accrochées les béquilles des malades guéris en ce lieu.
Le parcours du pèlerin se prolonge dans la basilique accolée à cette église, construite entre 1862 et 1878 sous la direction de l’architecte lyonnais Pierre-Marie Bossan (qui réalisa plus tard la basilique de Fourvière, à Lyon). Le corps du saint curé y repose dans une châsse ; de son visage émane une grande paix. Son cœur est également exposé à la vénération des fidèles dans un autre édifice, la chapelle du Cœur. À l’entrée du village, une statue de bronze représente saint Jean-Marie Vianney montrant à un petit berger le chemin du Ciel, pour le remercier de lui avoir montré le chemin vers Ars. Un message que les prêtres du sanctuaire, avec les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre et les frères de la Sainte-Famille de Belley, approfondissent avec les 350 000 pèlerins qui viennent ici chaque année. Les prêtres sont également nombreux à venir se recueillir à Ars, auprès de ce saint proclamé « patron de tous les curés de l’Univers ».
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